Ci-après une présentation détaillée de l’alternative à la reconstruction du barrage des Plats, par Antoine Lardon, de la fédération de pêche de Haut-Loire et membre du collectif Loire Amont Vivante :
Merci aux plus de mille sept cent signataires de la pétition, n’hésitez pas à la diffuser encore autour de vous ! Petition en ligne
Comparatif économique entre les deux solutions visant à alimenter et sécuriser l’alimentation en eau potable des communes actuellement desservies par le Syndicat des Eaux de la Semène et le Syndicat des barrages.
Construction d’un nouveau barrage en lieu et place de l’actuel barrage des Plats. Coût des travaux annoncé par le Syndicat des barrages : 6,2 M €
Financés par :
– Etat 744 000 €
– Agence de l’Eau 1 860 000 €
– Conseil général 42 250 000 €
– Conseil général 43 353 000 €
– Syndicat des barrages 2 993 000 € par un emprunt.
Ce barrage serait utilisé par le Syndicat des eaux de la Semène pour :
– satisfaire la moitié des besoins annuels du SES (500 000 / 1 000 000 m3)
– le volume complémentaire sera capté dans la conduite du Lignon.
Ce barrage serait utilisé par le Syndicat des barrages pour :
– satisfaire les besoins temporaires du Syndicat (500 000 m3 tous les 3 ans).
– la ressource principale étant le barrage de l’Echapre (2 500 000 m3 par an).
Nous proposons de construire une conduite de 17 km reliant l’usine de potabilisation du SYMPAE (Monistrol sur Loire) et celle du SES (St Just-Malmont). Coût des travaux chiffré par le cabinet SOGREAH en juin 2009 pour le Conseil général de la Haute-Loire : 3,7 M €
Cet investissement permet de :
– Utiliser les importantes capacités de prélèvement de la conduite du Lignon. L’autorisation de prélèvement est de 2,1 m3/s. Aujourd’hui cette capacité est utilisée à moins de 30%.
– Rentabiliser l’usine du SYMPAE (utilisée aujourd’hui à 30 % de sa capacité 3 200 sur 14 000 m3/jour) en service depuis 2010 qui représente un investissement de 6M €.
– Disposer d’une ressource complémentaire par un pompage de secours dans le fleuve Loire (travaux programmés en 2012).
– Permettre aux communes de St Didier en Velay et La Séauve sur Semène de disposer d’une deuxième alimentation face au captage au fil de l’eau dans la Semène.(280 000 m3/an).
– Eviter le coût des travaux de modernisation de l’usine du SES (travaux estimés au prix de 3, 2 M € à 4 M € par le SES°.
En ce qui concerne les communes desservis par le Syndicat des barrages elles continueront de disposer :
– Du barrage de l’Echapre comme ressource principale.
– D’un branchement sur la conduite du Lignon contractualisé avec le Ville de St Etienne permettant de faire face à la faiblesse passagère de l’Echapre (500 000 m3 tous les 3 ans) ainsi qu’à des travaux plus importants comme une vidange du barrage de l’Echapre. Coût de 0,03 € par m3 pour les abonnés des 4 communes.
Notre solution est économiquement moins onéreuse et écologiquement bien meilleure !
a travers tous les commentaires a droite et a gauche que je peux lire , je vois que cela ne pose aucun probleme a quiconconque de prendre l’eau chez le voisin , alors qu’il y en a a cote de chez lui, pourquoi ne pas creer une petite retenue alimenté par un canal , de l’ordre de 2 mois d’autonomie (environ 200000m3) pour alimenter la station de lherbret, tout en laissant circuler l’eau dans cette retenue, je ne pense pas qu’il y est un gros impact sur l ‘environnement, si elle sert simplement sur les mois fournis en pluviometrie.
de meme la rehabilitation ne coute rien a l’usager de la haute loire alors qu’une interconnection avec le sympae serait repercuté, avec tous les aleas electrique et de pompage y afférant